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lapin cowboy
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6 janvier 2010

Aphorisme : lâche

Pour sortir avec quelqu'un(e), que faut-il faire ? Comment faut-il s'y prendre ? Je veux dire, que faut-il dire ou faire ?  Quelle est la méthode ? Enfin ... quelle est la méthode qui ne fasse pas trop moche ?

" Y a des paillettes dans tes yeux " : trop poète.
" Tu veux sortir avec moi ? " : trop collégien.
" L'embrasser direct " : trop américain.
" Attendre un quiproquo " : trop Jean Claude Duss.
" Attendre " : trop moi.
Il doit bien exister un acte ou une parole qui sorte de toute cette merde, qui soit simple, normale et sincère. "Ton père a volé les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux". Mais casse-toi putain de pensée. Comment, dans un moment pareil, peut-on penser à un poème Carambar ? Faut que je me concentre. Quelle est l'équation cachée derrière tout ça ? Je vais demander à un être socialement constitué, ce sera plus facile. Et je passerai pour un gognole. Mieux, je le demanderai à la dame en question. Elle sait peut-être ce qu'elle veut.

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6 janvier 2010

Aphorisme : timide

Il parait que les enfants dessinent pour intégrer leur environnement. C'est une manière comme une autre de mettre à sa portée ce que l'on ne comprend pas. 12 ans, les enfants arrêtent de dessiner, serait-ce parce qu'ils ont tout compris du monde ? Cela fout le vertige. Moi, je dessine encore. Je ne comprends rien. Pourtant, c'est pas faute d'essayer. La preuve en images.

6 janvier 2010

Aphorisme timide, lache & curieux

Timide, lâche et curieux (et menteur surtout) telle est ma définition peu glorieuse. Remarque, direz-vous, lorsqu'on est timide, on est rarement courageux. Lâche et timide, c'est un peu comme "descendre en bas", c'est un pléonasme. Cela découle l'un de l'autre. Le tout est de savoir lequel je suis en premier : lâche ou timide ? Cela serait bien pour ne plus l'être. J'avoue ne pas avoir encore trouvé mais j'y travaille. En attendant, j'ai décidé de mentir ; pourquoi ? Parce que je suis curieux (sûrement l'une de mes rares qualités). Je m'intéresse au monde qui m'entoure, aux gens, aux autres, à ce qu'ils font ... Je ne veux pas être seul. Alors, soit je deviens courageux soit je mens pour que les gens pensent que je suis un être social comme tout un chacun.
Ainsi, j'ai des amis ... super ! Je connais des gens ... super ! Alors bien souvent, lorsque cette amitié s'approfondit, mes amis se rendent compte que je suis timide ... mais c'est pas grave car ce qui est bien avec la timidité c'est qu'elle ne s'applique pas aux bons ami(e)s. Elles disparait. Je ne sais pourquoi. Par contre, la lâcheté, elle, elle reste.
Ma timidité doit sûrement être le résultat de ma lacheté. J'aurais préféré le contraire. C'est pas grave. De toute façon, j'ai la parade : je sais mentir ... mentir à un ami, c'est pas terrible mais c'est une question de survie sociale (désolé mes amis, je vous aime).
Ma lâcheté : je ne sais pas dire simplement "non" ou "tu me fais chier".
Mentir devient un style de vie.
Je ne sais pas dessiner, je bluffe.
Je ne suis pas intelligent, je fais semblant.
Et je suis peut être intéressant pour ça.

13 décembre 2009

Aphorisme

Le désordre est la chose la plus simple de ce monde car il n’obéît qu‘à une seule loi : l’espace vital. Tout dans le désordre ne tourne autour de cette notion. L’espace vital est le centre de gravité de l’anarchie. Prenons un cas concret, même si, nous sommes d’accord, l’exemple n’a jamais fait la règle. Dans mon appartement de 50m carré, tout se passe autour d’environ 2m carré (emplacement du bureau sur lequel j’ai posé mon PC). À travers un apparent chaos, on peut trouver une hiérarchie relativement stricte, tout d’abord, sur le bureau, se trouve tout ce dont j’ai besoin à porté de main : livre de notes, clopes, briquet, nécessaire de dessin, télécommande TV, colle et autres ustensiles de papeterie. Ça, c’est le premier cercle d’éléments gravitant autour de mon espace vital. Ensuite, autour de ma chaise de bureau, par terre, se trouvent les choses utiles à ma concentration, et dont j’ai besoin pour travailler sur plusieurs heures. Ces éléments sont généralement d’ordre alimentaire (bonbons, bouteilles de liquide en tout genre, boites de kebab et sandwichs) mais on trouve aussi des éléments servant à nourrir mon esprit (BD, ouvrages, cd ..) et le cendrier qui ne rentre dans aucune de ces deux catégories (bien qu‘il ait été anciennement une boite de kebab). Plus loin nous trouvons, à peu près à un mètre de la chaise, la troisième vague d’objets en gravité, les restes… ce sont les bouteilles vides, les boites, les poches, les paquets de cigarettes, et diverses choses utilisées dans mon espace vital mais qui n’ont plus d’utilité à portée de main. Encore un plus loin, on trouve tout ce que j’avais besoin, dans mon quotidien, avant d’entrer dans l’espace vital. Cela peut être à peu près tout et n’importe quoi : vêtements, affaires pour le travail (le « vrai », celui qui fournit l’argent à la fin du mois), ouvrages peu utilisés, assiettes, fourchettes, mouchoirs, couennes de jambon, vieux Posca, cendriers pleins… Bref, tout ce dont je n’ai aucunement besoin pour dessiner. Au-delà de tout ceci, nous pouvons trouver d’autres espaces vitaux : il y a celui du canapé directement en connexion avec celui de la console de jeu, celui de la cuisine (plus sobre dans le nombre d’objets en gravitation puisque j’y vais très rarement), celui du lit et des WC. En fait le bordel, c’est un peu comme un univers où les choses tournent autour d’autres en fonction de leur importance et de leur taille dans l’espace. Du coup, j’aurais tendance à dire que le chaos n’existe pas trop mais je doute que les gens qui rentrent dans mon appartement en disent autant.

13 décembre 2009

Aphorisme

L’instant le plus problématique de la journée est celui où je glisse mon portable dans ma poche. En effet, le dilemme est simple : est-ce que j’opte pour le cancer des testicules ou celui du rectum ? Dans quelle poche vais-je glisser mon portable et toutes ses ondes. J’y songe souvent, pesant le pour et le contre. D’un côté, j’ai pas forcement envie d’avoir des enfants donc le premier cancer serait plus approprié dans mon cas. Mais, bien sûr, j’ai encore le temps de changer d’avis, je suis jeune, dans la force de l’âge et peut-être qu’un mini-moi ne déplairait pas tant que ça plus tard. De plus, les testicules sont quand même des parties importantes symboliquement parlant pour un homme. De l’autre côté, le second cancer devient gênant au quotidien, surtout lorsque je prends un café-clope, l’anus artificiel n’est très attractif. Du coup, je ne sais pas trop, j’alterne. Je suis loin d’être sûr que c’est la bonne solution. Je risque de chopper les deux cancer, ce serait un comble. J’ai bien pensé à m’acheter un téléphone fixe mais je suis jamais chez moi, ça servirait à rien. De toute façon, avant cet achat, faudrait déjà que je m’achète un réveil parce qu’à l’heure actuelle j’utilise l’alarme de mon portable. Et je pense qu’à ce rythme-là, je vais aussi attraper un cancer du cerveau.

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